La décision de Google de maintenir les cookies tiers sur Chrome suscite des réactions variées chez les annonceurs, avec une insistance sur l’importance des stratégies centrées sur la confidentialité et les données de première main.
Incrédulité et manque de Surprises
Niki Grant, spécialiste des médias payants, a exprimé son scepticisme concernant l’idée d’un monde sans cookies tiers en 2024 :
- « Ceux d’entre nous qui ont cherché des alternatives savent que la plupart des solutions sans cookies sont limitées. Les préoccupations de confidentialité liées aux cookies tiers semblent souvent exagérées. »
- « Il paraissait bien que Google soit proactif, mais identifier une alternative viable en quelques années aurait été étonnant. »
Julie Bacchini, présidente de Neptune Moon, partage cet avis :
- « L’écosystème Google Ads est tellement dépendant des données des cookies qu’il est difficile d’imaginer son fonctionnement sans eux. Il reste beaucoup de questions sur ce que signifie offrir plus de contrôle aux utilisateurs. »
Selon Gil Gildner, cofondateur de Discosloth, cette décision rappelle le conte du « Garçon qui criait au loup » :
- « Google semble annoncer des changements imminents, pour ensuite reporter ou annuler ses plans. C’est une tactique pour motiver les utilisateurs à adopter de nouvelles technologies. »
Réactions positives et soulagement
Asher Mirza, spécialiste du marketing numérique, était surpris mais soulagé :
- « Il semblerait que les grandes entreprises aient été trop loin dans l’ère de la confidentialité et ont réalisé qu’il y aurait des pertes pour tout le monde. »
Sophie Fell, directrice des médias payants chez Two Trees PPC, a également accueilli positivement la nouvelle :
- « C’est une bonne nouvelle pour les annonceurs car beaucoup n’ont pas encore une bonne maîtrise de leurs données de première main. »
Certains, comme Brett Bodofsky, espèrent le retour des « audiences similaires » :
- « Maintenant que le plan est abandonné, j’aimerais bien revoir ces audiences. »
Sentiments partagés et besoin d’adaptation
John Gbemileke Adeoti, responsable marketing de croissance chez Expedier, a exprimé des sentiments mitigés :
- « Soulagé de pouvoir arrêter de m’inquiéter, mais frustré par les nombreux changements imposés en peu de temps. »
Veronika Höller, responsable de la recherche mondiale chez Tresorit, a souligné que le débat sur la confidentialité ne disparaîtra pas :
- « Le véritable objectif doit être de permettre aux utilisateurs de partager leurs données volontairement pour une expérience personnalisée. »
Mise en avant des données de première main et de la confidentialité
Nicholas James, stratège en marketing numérique, a souligné l’importance de peaufiner les stratégies de première main :
- « Le succès dans ce domaine distinguera les véritables leaders du paysage numérique évolutif. »
Fraser Andrews, responsable de la recherche mondiale chez JLR, voit des avantages à avoir des données consenties :
- « Il est bénéfique pour les annonceurs de disposer de données consenties. »
Heinz Meyer, directeur d’Orris Digital, rappelle que Google n’a pas abandonné le blocage des cookies tiers :
- « Ils donnent aux utilisateurs le choix de les accepter. Mon conseil reste de se préparer à un monde sans cookies tiers. »
Implications pour l’industrie
Reid Thomas, stratège en marketing, considère cette décision comme une reconnaissance de l’inefficacité des solutions sans cookies :
- « Pour les annonceurs, il est toujours judicieux de traiter le monde comme si les cookies étaient obsolètes, étant donné la part significative d’utilisateurs qui les bloquent déjà. »
Lisa Erschbamer, directrice de la publicité numérique chez Proficio, ajoute :
- « Plus de personnes sont conscientes des enjeux de la confidentialité des données et les spécialistes du PPC réfléchissent déjà au-delà de Google Ads. »