Actuellement en plein essor, le secteur du développement informatique intéresse de nombreux freelances. Travailler comme développeur indépendant nécessite de choisir le statut juridique répondant aux particularités de votre parcours professionnel ainsi qu’à vos ambitions.
Bien définir son projet
Avant de devenir un développeur web indépendant, vous devez définir ce qui est important pour vous. En exerçant cette profession en tant que freelance, votre objectif peut être de débourser un minimum d’argent pour les cotisations sociales, d’être votre propre patron, de vous associer, de bien préparer votre retraite, etc. Après avoir bien défini votre projet, vous pouvez choisir le statut le mieux adapté pour la réalisation de celui-ci.
Le statut d’autoentrepreneur
Si vous êtes dans une phase de test du marché et que vous n’êtes pas sûr de votre capacité de travail en tant que développeur web indépendant, optez pour un statut d’autoentrepreneur. Appelé également régime micro-entrepreneur, ce dernier convient aux professionnels n’ayant pas de budget ou dotés d’un budget restreint pour la création de leur entreprise. Ceux-ci doivent ainsi réduire au maximum leurs investissements.
Vous pouvez aussi choisir ce régime si vous souhaitez profiter d’une gestion administrative et comptable simple. Toutefois, ce mode de gestion peut ne pas être rentable.
Avec le statut d’autoentrepreneur, vous ne payez ni impôts ni cotisation si vous n’avez pas de chiffre d’affaires. Par contre, c’est en fonction de ce dernier et non de vos bénéfices que le montant de vos impôts sera fixé.
Le portage salarial
Afin de profiter de la sécurité et des avantages du régime général des salariés, optez pour le portage salarial. En effet, le statut de professionnel porté vous permet de travailler à votre propre compte tout en bénéficiant d’une garantie de salaire, d’une assurance RC Pro, de l’assurance chômage, d’une retraite, de la prévoyance, de la retraite, etc.
En optant pour ce statut, vous trouvez vous-mêmes vos clients, mais confiez l’administration et la gestion de vos missions à la société de portage. Comme dans le cadre du régime des salariés, la fiscalité est fixée en fonction de votre revenu. Toutefois, les charges salariales valent environ 20%, les charges patronales moyennes sont de 45%, tandis que les frais de gestion varient entre 8 et 13%.
La SAS ou Société par Actions Simplifiée
Si vous envisagez de vous associer et que vous pensez qu’il est important de préparer efficacement sa retraite en réduisant l’effet carrières multiples, il vaut mieux opter pour une SAS ou société par actions simplifiée. Continuant à cotiser aux caisses de retraite auxquelles il était précédemment affilié lorsqu’il était salarié, le gérant ne peut cotiser au Pôle emploi et ne percevra pas d’indemnité en cas de chômage. Avec ce régime, vous devenez un assimilé-salarié, étant donné que ce statut est voisin de celui de salarié.
La SARL ou société à responsabilité limitée
En vous associant à d’autres professionnels, vous pouvez choisir le statut de société à responsabilité limitée si vous êtes le gérant et que vous voulez débourser un minimum dans les cotisations sociales. En tant que gérant, vous obtenez ainsi le statut de travailleur non-salarié ou TNS. Toutefois, vous devez souscrire à des assurances supplémentaires telles qu’une mutuelle, la prévoyance et la retraite.
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